Le E-commerce est en croissance constante, notamment porté par la crise sanitaire et la distanciation sociale du début de cette décennie. En 2021, le E-commerce a généré 129,1 milliards d’euros en France, soit plus de 2 milliards de transactions sur cette période.
Plus les consommateurs achètent sur Internet, plus ceux-ci sont susceptibles d’avoir des attentes précises. Effectivement, les E-commerçants doivent suivre les tendances afin de répondre efficacement aux attentes des consommateurs.
Dans cet article, retrouvez les tendances E-commerce 2023 à prendre en compte pour l’évolution de votre activité :
1. Omnicanal
La multiplication des appareils permettant de naviguer sur Internet et des canaux de distribution pousse de plus en plus les E-commerçants à proposer une expérience omnicanale. Les consommateurs sont ainsi plus nombreux à faire ce que l’on appelle le webrooming et le showrooming.
Le premier désigne ceux qui regardent les avis sur Internet, les fiches produits détaillées ainsi que tous les éléments intéressants pour eux avant d’effectuer un achat en boutique. 60% des consommateurs déclarent effectuer des recherches en ligne avant un achat important.
Le second désigne le fait d’aller voir un produit en point de vente physique, pour le toucher par exemple, et l’acheter par la suite sur Internet.
Ce type d’expérience physique doit aujourd’hui être proposé afin d’optimiser les taux de conversion. De nombreuses marques font par exemple le choix de proposer des tablettes sur le point de vente, d’ouvrir des boutiques dans de grandes villes stratégiques pour avoir un relais physique à leur activité, ou encore de mutualiser les stocks physiques et digitaux.
2. Social Commerce et Live Shopping
Les réseaux sociaux font pleinement partie des parcours E-commerce d’aujourd’hui. De nombreuses marques se servent de ces plateformes et de leurs régies publicitaires afin de toucher davantage de consommateurs.
Également, les entreprises sont davantage à utiliser le social commerce. Cela permet de se détacher de l’expérience E-commerce centralisée sur le site et de l’exporter sur les plateformes sociales telles qu’Instagram, TikTok, Pinterest, etc. Cette stratégie peut notamment passer par l’utilisation d’influenceurs, pour toucher une communauté plus grande voire plus spécifique que celle de sa boutique.
Une tendance importée de Chine consiste également à générer de l’interaction directement avec les consommateurs, sur des formats live que l’on appelle “live shopping”. Reprenant le principe du téléshopping, cela consiste à retransmettre en direct sur les réseaux sociaux une présentation vidéo des produits. Cette méthode de vente a crû de 76% depuis la crise sanitaire ; le marché étant supposé atteindre une estimation de 35 milliards de dollars aux Etats-Unis d’ici 2024. De grands acteurs du e-commerce français se sont lancés, mais ceci est également à la portée des petites entreprises grâce aux réseaux sociaux largement accessibles aujourd’hui.
3. Le respect de la vie privée
La vie privée est au centre des débats du digital depuis la mise en place de la RGPD sur le sol européen. Les consommateurs sont plus au fait du traitement de leurs données, augmentant leur compréhension et leur attention, voire leur méfiance, quant à certains acteurs numériques.
Google Chrome, notamment, abandonnera dans les années qui suivent l’utilisation de cookies tiers. Cela influence fortement le déploiement des campagnes publicitaires, utilisant les données des utilisateurs à l’extérieur du site.
Parmi les tendances à appliquer sur votre site E-commerce, vous pouvez vous tourner vers les cookies “first-party”, et simplement sur la transparence de votre boutique sur l’utilisation que vous faites des données.
4. BNPL
D’ici 2030, le marché du “Buy Now, Pay Later” devrait excéder 3 000 milliards de dollars dans le monde, contre 87,2 milliards en 2020. Cette croissance s’explique notamment par le besoin de plus en plus présent des consommateurs de faire attention à leur budget et de bénéficier de souplesse dans leurs paiements.
60% des consommateurs utilisent des services BNPL. Les commerçants implémentant ce type de paiement sur leur boutique observent une augmentation d’entre 20 et 30% des taux de conversion.
5. Abonnements
L’acquisition et la fidélisation des consommateurs sont des processus qui coûtent cher à un E-commerçant. Pour limiter ces charges financières, certaines entreprises adoptent le modèle de l’abonnement, à l’image de sites comme Joone, Gambettes Box, Poiscaille ou encore les diverses box cuisine par abonnement.
Le marché de l’économie de l’abonnement est en pleine expansion depuis quelques années, et est supposé atteindre 1 500 milliards de dollars en 2025.
Des géants de la grande distribution se mettent également à adopter ce modèle, comme Carrefour, qui propose au consommateur de se faire livrer à intervalle défini ses produits préférés, afin de ne plus avoir à penser par lui-même à les racheter régulièrement. Cela simplifie la tâche pour le consommateur qui n’a plus à anticiper ses achats récurrents, et le commerçant le fidélise en s’assurant des achats récurrents.
6. DTC
La vente DTC désigne le “Direct-To-Consumer”. À l’inverse du social commerce, cela consiste à centraliser le vente de ses produits sur sa propre boutique en ligne, en évitant les revendeurs ainsi que les marketplaces.
C’est notamment le cas de Nike, qui fait marche arrière sur sa stratégie de distribution et qui essaie de gérer ses processus de vente elle-même. Cette stratégie, couplée à l’utilisation de la donnée pour proposer une expérience optimisée à ses consommateurs, a permis à la marque de générer 16% de son chiffre d’affaires total.
Avec le direct-to-consumer, le e-commerçant reprend la main sur sa distribution et centralise l’offre en évitant les processus externes, possiblement imposés par les marketplaces et les revendeurs tiers.
7. Re-commerce
L’évolution de sites E-commerce tels que thredUP, Vinted ou Vestiaire Collective montre que les consommateurs sont de plus en plus à préférer se tourner vers les système de friperie et d’achats CtoC. Le Re-commerce désigne le fait de donner une seconde vie à des produits.
Cette tendance naît des préoccupations écologiques actuelles, spécialement quant à l’impact de l’industrie de la mode et de la fast-fashion, ainsi que le besoin des consommateurs de dépenser moins.
Le Re-commerce nécessite toutefois la mise en place de la “reverse logistics” : l’optimisation des retours, pour que les consommateurs renvoient facilement les produits de seconde main. Le marché du Re-commerce est supposé atteindre 245 milliards de dollars d’ici 2025 aux Etats-Unis.
8. Logistique verte
Comme mentionné précédemment, les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux problématiques environnementales ainsi qu’aux politiques RSE mises en place par les entreprises. L’adoption de la green logistics optimise les processus de livraison, retour, acheminement, etc. en respectant l’environnement.
Pour cela, il est possible d’adopter plusieurs habitudes en tant que vendeur en ligne. Tout d’abord, le E-commerçant peut limiter l’empreinte carbone de son activité en contrôlant les retours qui vont être effectués par ses consommateurs. Cela peut passer par une stratégie de prix plus dissuasive, comme l’a par exemple fait Zara en ne rendant plus gratuits les retours.
Aussi, en détaillant au mieux vos fiches produits, vous réduisez les zones d’ombres et mettez toutes les chances de votre côté pour que vos clients achètent des produits qui répondent effectivement à leurs attentes.
Également, intéressez-vous à l’engagement écologique de votre transporteur afin de veiller à ce qu’il soit en accord avec vos valeurs. En effet, en tant que partie prenante du parcours client, votre partenaire logistique a un rôle important à jouer dans la prestation que vous proposez à vos clients. Vous entourer d’un transporteur qui s’engage et agit pour la réduction de son empreinte carbone sera apprécié par vos consommateurs.
9. Emballages
Le packaging est un élément essentiel en e-commerce : il participe au bon acheminement de vos produits, il est la première interaction physique avec le consommateur, et il possède également un grand potentiel de communication.
Dans la lignée des préoccupations environnementales, les emballages ont un grand rôle à jouer car leur utilisation n’est souvent que sur le court terme, et les déchets générés peuvent vite être importants. Pour limiter cet impact, pensez à utiliser des emballages faits à partir de matériaux recyclés et recyclables.
Egalement, vous pouvez optimiser au mieux la taille des cartons par rapport à vos produits afin de limiter le surplus inutile d’espace dans les cartons, et par conséquent dans les volumes transportés. De la même façon, limitez le suremballage qui n’apporterait pas de plus-value à la protection que nécessite le transport de vos produits.
10. Adapter sa livraison
La personnalisation et la souplesse dans les processus ne concernent pas seulement l’UX du site E-commerce et le paiement. Effectivement, la livraison est l’un des points cruciaux d’une boutique en ligne.
Proposer plusieurs services, et s’adapter aux nouvelles demandes des consommateurs évite l’abandon de panier. Par exemple, l’utilisation de lockers se développe de plus en plus car elle répond à un besoin de flexibilité (pouvoir récupérer son colis sur des plages horaires très larges) mais également de sécurité (retrait par validation d’un code confidentiel).
Offrir divers modes de livraison laisse une liberté au consommateur, qui évite d’organiser sa journée en fonction de l’heure de livraison.
En adaptant la livraison aux besoins des consommateurs, vous augmentez les chances que vos colis soient livrés du premier coup, et donc évitez les émissions de gaz à effet de serre produites par des tentatives infructueuses !
Pour en savoir plus sur l’accompagnement spécifique proposé par DHL Express pour les e-commerçants, rendez-vous sur https://ecommerce.dhl.fr/prendre-rdv/
Découvrez notamment la solution de flexibilité On Demand Delivery, ou encore le service Go Green pour participer à la réduction de l’empreinte carbone de vos livraisons.