Storyboard : à quoi cela sert-il ? Comment en créer un ?

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27.10.2022


Storyboard : qu’est-ce que c’est et comment en créer un ?

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Le storyboard a été popularisé par Webb Smith qui travaillait alors dans les studios Walt Disney au début des années 1930. Il a cependant été créé par George Méliès qui expliquait sa méthode par le fait de « suivre fidèlement ses indications écrites ou dessinées, car il ne laisse rien au hasard ».

Traditionnellement utilisé en cinéma, le storyboard est désormais utilisé dans les domaines du marketing et de la publicité, ainsi que par certains professionnels dans le cadre de présentations importantes, devenant un outil de référence.

Qu’est-ce qu’un storyboard ?

Un storyboard est une représentation visuelle d’une vidéo ou d’un spot préparé en amont de son tournage. Il s’agit d’un document présenté sur papier ou fichier numérique servant notamment à planifier les besoins de l’ensemble des plans qui constitueront un film cinématographique, publicitaire, … pour les réseaux sociaux ou la télévision, pour ne citer que ces canaux.

Il est utilisé lors de la phase de pré-production pour anticiper et maîtriser l’aspect technique, prenant en compte les cadrages définis, les mouvements de caméra ou encore les potentiels effets spéciaux, tout comme les aspects artistiques comme les décors construits et/ou virtuels.

Un storyboard prend la forme d’une bande-dessinée : chaque vignette est utilisée dans le but de représenter un plan précis, qui peut être découpé en plusieurs parties, afin de prendre connaissance de l’ensemble des aspects d’une scène. Il prend la forme de différents croquis accompagnés d’éventuelles bulles de dialogues et de notes concernant les plans et les différents éléments d’accompagnement.

La représentation graphique est dessinée dans l’ordre chronologique des plans et des scènes du montage final. Le but de ce storyboard étant de réellement accompagner les équipes en charge de la production de la vidéo.

storyboard exemple

Pourquoi réaliser un storyboard ?

Un storyboard présente divers intérêts. D’une part, pour l’équipe de production et, d’autre part, pour l’annonceur afin d’évaluer la lisibilité du récit filmé avant le tournage, permettant de qualifier ses idées.

Il convient alors de vérifier la cohérence et la compréhension du message publicitaire communiqué en amont des démarches de tournage, évitant d’engendrer des coûts inutiles.

De plus, cette présentation fluidifie et améliore la circulation des informations entre les membres des équipes de préparation (décors, accessoires, costumes, …) ainsi que celles du tournage. A l’instar du découpage technique, le storyboard constitue un outil de référence.

Un bon storyboard facilite le processus de production et réduit le temps de modification ultérieure, si nécessaire. En somme, il représente à la fois un gain de temps, d’argent, et d’énergie dépensée.

Quels sont les différents types de storyboard ?

Il existe différents types de storyboards. Leur utilisation diffère en fonction des usages et habitudes des réalisateurs, notamment.

Le storyboard bande-dessinée :

Le modèle basé sur une bande-dessinée se compose, comme son nom l’indique, d’une série de dessins qui vont, chacun, représenter un plan. C’est la suite de vignettes qui donne alors une apparence de bande-dessinée à ce modèle.

Il va contenir différentes informations telles que les déplacements fléchés des personnages, l’indication fléchée d’un éventuel mouvement de caméra (panoramique, traveling, zoom, …) et l’estimation de la durée totale de chaque plan.

Le storyboard plan par plan :

Ce modèle présente l’avantage d’être beaucoup plus complet que celui présenté précédemment : il présente en général une page par plan.

Sur chacune de ces pages, on dessine l’image de début et l’image de fin du plan et, si nécessaire, des cadres intermédiaires pour des plans complexes (comme des effets spéciaux). On y ajoute un plan au sol indiquant les éléments de décor, l’angle de prise de vues, les mouvements de caméra, les positions ainsi que les déplacements des comédiens.

Comment faire un storyboard ?

Il faut, tout d’abord, savoir qu’il est nullement nécessaire de faire appel à un designer ou à un graphiste, ou encore d’être un professionnel du dessin pour réaliser ce type de présentation. Évidemment, la clarté peut dépendre de votre talent ou de celui de la personne qui le réalise.

Dans le storyboard, le plus important n’est pas le dessin en lui-même, mais les émotions traduites, communiquées, ainsi que le sens des informations détaillées. En réalité, pour réussir votre storyboard, il faut définir le but de la vidéo en amont et ce, de manière claire et précise.

Rédiger un scénario

Il est important de se poser les bonnes questions pour rédiger un scénario le plus efficace possible :

  • A qui s’adresse la réalisation de la vidéo ?
  • Quel est l’effet escompté sur le public exposé à cette vidéo ?
  • Quelles techniques utiliser ?

Il faudra également respecter certaines règles pour rendre votre vidéo efficace et optimale. Il convient avant tout de rédiger un scénario sous la forme d’un storytelling. Il faudra donc définir les points-clés, à savoir :

  • Les personnages :
    • Le héros : il dispose d’un but, d’une quête, et est central au récit
    • Un ou des adversaires : ils s’opposent à la quête du héros
    • Des aides : ils supportent le héros dans sa quête
  • La structure (ou le schéma narratif) :
    • La situation initiale : elle présente le contexte et les personnages principaux
    • Le problème : l’intrigue permettra d’accrocher la cible du message
    • Les péripéties : les événements qui vont faire avancer le récit et donner un rythme
    • La résolution : le dénouement de l’histoire, réglant logiquement l’ensemble des péripéties et problématiques du récit
    • La situation finale : la fin de l’histoire, qui peut apporter une nouvelle question (une ouverture), pouvant se transformer en une nouvelle histoire

Pour que le scénario soit précis, vous devez identifier la cible à laquelle vous vous adressez, ses besoins ainsi que le message adéquat pour communiquer efficacement. L’histoire sera par la suite découpée en plusieurs parties afin de créer un aperçu du rendu final.

Sélectionner les mots-clés du scénario

Après cette étape de rédaction du scénario, vous pouvez procéder à un brainstorming avec l’ensemble des parties prenantes afin de noter l’intégralité des idées autour de la vidéo.

Afin de gagner en clarté, vous pouvez disposer d’un brouillon pour organiser les idées de façon souple. Un tableau blanc, des post-its, un logiciel de mind-mapping, … vous permettent de recomposer votre histoire telle que vous le souhaitez. Vous visualiserez alors les imperfections du scénario, les connexions établies entre les idées mises en place, ce qui permet de gagner du temps et de la visibilité.

Profitez-en pour supprimer les potentiels éléments superflus au fur-et-à-mesure.

Exprimer les idées sous forme de dessin

Il faut également penser à laisser de l’espace sous chaque vignette afin d’écrire d’éventuelles notes : les personnages présents dans chacune des scènes, les accessoires nécessaires, les types de prise de vue, les voix off, …

La zone de dessin représente le point de vue du spectateur. Si vous redimensionnez le plan et que vous souhaitez effectuer un gros plan, par exemple, indiquez le mouvement avec des flèches : “traveling avant / traveling arrière”.

Composer le storyboard

Concrétisez les idées en dessin. Le principal est l’idée que vous souhaitez transmettre au spectateur. Des symboles simples, accompagnés d’une brève légende, peuvent suffire.

Avec votre plan et le concept, développez l’histoire diapositive par diapositive.

Crédit image : Hanna Rybak

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