Avec tous ces rebondissements, les confinements, les magasins qui ferment, puis qui rouvrent, puis qui referment, mais pas tous… La place du commerce en ligne a su rassurer les consommateurs mais aussi s’imposer comme alternative plus sûre pour les commerçants.
Le marché des marketplaces
En 2020, les places de marché ont progressé de plus de 27%, soit 2x plus vite qu’en 2019*. Un hasard ? Pas du tout. Cette accélération a permis à de nombreux magasins physiques et boutiques en ligne de limiter le recul des ventes, de s’assurer un volume de vente équilibré et un chiffre d’affaires sain. De nombreuses enseignes ont ainsi choisi de proposer aussi leurs produits ou services sur des marketplaces ou de transformer leur boutique en ligne en place de marché multivendeur. Cette accélération de la digitalisation ne fait que débuter et le cabinet Forrester laisse présager que les ventes via marketplace représenteront 67% des ventes e-commerce en 2022** !
Les retailers sont très nombreux à profiter de la traction des marketplaces. En effet, 47% des entreprises de 10 à 19 personnes vendent sur les marketplaces selon la FEVAD. D’ailleurs, ces entreprises ont estimé une augmentation de 11% à 100% sur leur chiffre d’affaires.
Des secteurs et modèles en plein essor
Cette montée en puissance fait émerger de nouvelles opportunités de développement sur des secteurs jusque-là peu représentés :
- Les marketplaces de services, jusque-là plutôt portées par des monopoles, telles que l’hôtellerie, la restauration, les loisirs…
- Le modèle de la marketpace in-store. En complément d’une boutique en ligne et d’un réseau de boutiques physiques. L’objectif est de proposer une stratégie omnicanale pour élargir l’offre magasin, imaginer un process store-to-web (commande en magasin de l’offre marketplace qui est en ligne) ou web-to-store (c’est l’inverse !) avec le click & collect… Pourquoi se limiter quand on peut presque tout faire ?
D’autant plus que des aides et accompagnements de l’État encouragent tous les types de structures à digitaliser leur activité pour subsister. De quoi convaincre les marchés de niche de la marketplace qui ne devraient pas tarder à proposer aussi des solutions auxquelles aucun de nous n’a encore osé penser ! Banque, santé, énergie… Pourquoi se priver d’innover ? D’autant plus que le fait d’ouvrir une marketplace offre de nombreux avantages tels que :
- Une profondeur d’offre
- Un faible coût de stockage et de logistique
- Un développement international rapide
- Des économies d’échelle
Quels sont les challenges actuels que doivent relever les marketplaces ?
Imposant de plus en plus leur place, les markeplaces, même les plus installées, auront leurs lots de challenges à relever pour conserver leur place de leader, gagner en notoriété, s’adapter avant les autres aux nouvelles habitudes de consommation de plus en plus digitalisées, s’imposer ou encore se démarquer.
Aussi, le parcours de paiement semble l’élément indispensable des futurs challenges à relever car en perpétuel mouvement et fortement réglementé.
– Les obligations du RGPD. Le modèle marketplace met en interaction différents profils : l’opérateur, l’acheteur, le vendeur, le prestataire de paiement. Aussi, il est primordial de parfaitement identifier préalablement le statut, le rôle et les obligations de chacun pour établir clairement les responsabilités des parties et être toujours en conformité !
– La gestion des flux financiers. Il faut dire qu’en matière de paiement, les marketplaces comme tous les acteurs du commerce en ligne doivent répondre à de nombreuses obligations réglementaires.
Aussi, conformément à la DSP2, il n’existe que 3 alternatives pour gérer les flux financiers et être conforme au 3DS2 :
- Être agréé établissement de paiement auprès de l’ACPR (procédure très complexe),
- Être exempté d’agrément (très rare en pratique)
- Ou bien, le choix de la raison et de la simplicité : faire appel à un PSP agréé par l’ACPR !
Le choix de la solution de paiement : l’assurance de son expertise technique autant que de son expertise marché
Lorsqu’il s’agit de développer une marketplace, de nombreux détails sont à analyser et à mettre en place, de quoi se faire des nœuds au cerveau. C’est pour rassurer et accompagner les marketplace en devenir que des acteurs comme Lyra, prestataire de paiement agréé par l’ACPR, ont fait le choix de créer une structure spécifique d’établissement de paiement.
Ce statut permet à la fois d’assurer la protection des acheteurs autant que celle des vendeurs. L’établissement de paiement gère les transactions et l’encaissement des fonds, puis séquestre les règlements, les sécurise et les redistribue aux marchands tiers.
Vous souhaitez passer à la vitesse supérieure avec votre marketplace ? Voici une liste de fonctionnalités incontournables pour atteindre vos ambitions :
– Modules de décaissement automatique par profil de vendeurs pour ajuster en fonction des besoins de chacun le décaissement à J+3 ou J+5 par exemple.
– Importante pluralité des modes de paiement proposés. Il est aujourd’hui indispensable de pouvoir proposer des modes de paiement adaptés aux vendeurs et ses produits. L’établissement de paiement de Lyra peut proposer, par exemple, le paiement en plusieurs fois sans l’intervention d’un opérateur tiers.
– Gestion simplifiée de l’enrôlement des vendeurs. 2 étapes maximum (collecte des documents et informations, puis analyse) pour enrôler ou non le vendeur selon son éligibilité.
– Flexibilité du prélèvement des commissions en fonction du profil des vendeurs.
–Gestion des encaissements et des reversements en devises, un atout indispensable pour le développement à l’international !
En bref, plus votre prestataire de paiement s’adaptera à vos besoins et aux contraintes du marché, plus le parcours de paiement sera facilité. De quoi vous assurer un avenir serein et le développement de vos idées à la hauteur de votre implication !
* Source : https://www.fevad.com/evolution-market-place-5-ans-indicateur-fevad-ipm/
** Source : https://www.blogdumoderateur.com/les-tendances-marketplaces-en-2021/
Crédit image : Anastasiya Melnikova
