Il y a quelques semaines, Google a fait appel à ses deux fondateurs historiques afin d’organiser une réunion exceptionnelle suite au succès fulgurant de ChatGPT, l’intelligence artificielle proposée par OpenAI. Le CEO de Google et Alphabet, Sundar Pichai, a publié sa réponse dans la nuit du 6 au 7 février.
Bard : l’intelligence artificielle by Google
Cette annonce fait suite à deux années de travail orientées vers le développement du modèle de communication LaMDA (Language Model for Dialogue Applications).
L’objectif de Google est de proposer un outil capable de répondre aux questions des internautes, de la même façon que ChatGPT. Toutefois, l’outil de Google dépasse les limites de la plateforme d’OpenAI car celui-ci est dépositaire de ses données datant de 2021, tandis que le moteur de recherche exploitera ses données, plus complètes.
L’IA pour enrichir le moteur de recherche
Comme annoncé sur la publication de son CEO, l’objectif est d’aider l’internaute à effectuer des recherches sur le moteur de Google, en l’aidant à trier les informations pour répondre le plus précisément possible aux questions posées.
Avec cela, Google propose son API Generative Language aux développeurs ainsi qu’aux créateurs de contenus et entreprises, qui pourront par la suite créer des applications et des outils basés sur l’intelligence artificielle.
Même si cet ajout au moteur de recherche est une bonne nouvelle pour les utilisateurs, cela introduit de nouvelles problématiques pour les professionnels des stratégies SEM (SEO et SEA). Sur l’image partagée, il est effectivement possible de voir que les résultats assistés par l’intelligence artificielle sont en position zéro, repoussant les résultats organiques plus bas, leur accordant moins de visibilité.
Pour rappel, le moteur de recherche génère plus de 80 milliards de visites mensuelles. Le nombre d’adoptions de Bard pourrait, théoriquement, souffler les performances de ChatGPT qui réunit 100 millions d’utilisateurs actifs mensuels, deux mois seulement après son introduction publique.
Crédit image : Mitchell Luo