Petits colis importés de Chine : une concurrence jugée déloyale selon Éric Lombard
Alors que les plateformes comme Temu, Shein ou AliExpress inondent le marché français de petits colis à bas prix venus de Chine, la question de leur régulation refait surface. Dans une intervention remarquée le 29 avril sur le plateau de BFMTV, Éric Lombard, directeur général de la Caisse des Dépôts, a dénoncé une situation qu’il qualifie d’« aberration économique et écologique ». À l’approche des élections européennes et dans un contexte de tension croissante sur la compétitivité du commerce local, ses propos ravivent un débat sensible qui intéresse au premier plan les e-commerçants.
Un modèle économique remis en cause
Chaque jour, plus d’un million de petits colis chinois transitent vers la France, transportés à faible coût et exempts de droits de douane ou presque. Ce flux massif repose sur une réglementation européenne qui permet l’exonération de TVA pour les envois d’une valeur inférieure à 150 euros, et qui favorise l’entrée directe de produits depuis des plateformes étrangères, sans les mêmes contraintes que celles imposées aux marchands européens.
Pour Éric Lombard, cette situation crée une distorsion de concurrence majeure : « Le petit commerce est menacé. Ces produits arrivent sans payer les taxes que les entreprises européennes doivent assumer ».
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