Loi anti-fast fashion : un nouveau report au Sénat
Le secteur de la mode rapide, ou « fast fashion », est depuis plusieurs années au cœur des débats environnementaux et éthiques en France. La proposition de loi visant à encadrer et réduire les impacts négatifs de cette industrie connaît un nouveau rebondissement avec le report de son examen au Sénat. Cette décision soulève des interrogations quant à l’avenir de la réglementation de la mode en France.
Un parcours législatif semé d’embûches
Adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 14 mars 2024, la proposition de loi anti-fast fashion avait pour objectif de lutter contre les dérives de la mode rapide, notamment en matière de surproduction et de gaspillage textile. Son examen au Sénat, initialement prévu pour le 26 mars 2025, a été retiré du calendrier à l’initiative du gouvernement. Cette décision a suscité l’incompréhension et la frustration des acteurs du secteur, qui attendent depuis près d’un an l’avancée de ce texte législatif.
Les raisons du report
Selon les informations disponibles, le gouvernement aurait décidé de reporter l’examen de la loi afin de travailler sur « des mesures renforcées ». Cette démarche viserait à étoffer le texte initial pour qu’il soit plus contraignant et efficace face aux enjeux environnementaux posés par la fast fashion. Toutefois, aucun calendrier